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Une crise "invisible" de la qualité de l'eau menace le bien-être humain et environnemental, selon un rapport de la Banque mondiale

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New York, Etats-Unis, 21 août (Infosplusgabon) - La détérioration de la qualité de l'eau entrave la croissance économique dans les zones fortement polluées, d'après un nouveau rapport de la Banque mondiale rendu public mardi.

 

 

Le rapport avertit également qu’une "crise invisible de la qualité de l'eau" menace le bien-être humain et environnemental.

 

D'après le rapport, dans certaines régions, les lacs et les rivières sont si pollués qu'ils prennent feu. L'exemple le plus patent est celui du Lac Bellandur à Bangalore, en Inde, qui est rempli de déchets chimiques.

 

Selon un communiqué des Nations unies, d'autres étendues d'eau sont moins polluées mais sont dangereuses car la conjonction de bactéries, d'eaux usées et de produits chimiques et plastiques peut extirper l'oxygène de l'approvisionnement en eau et transformer l'eau en poison pour les êtres humains et les écosystèmes.

 

Il note que cette étude de la Banque mondiale intitulée Quality Unknown: The Invisible Water Crisis, (Qualité inconnue : l'Invisible crise de l'eau) apporte un éclairage sur la question. La Banque mondiale a constitué la plus grande banque de données au monde sur la qualité de l'eau à partir de données relevées sur le terrain dans des stations de contrôle, au moyen de techniques de télédétection et selon le processus d'apprentissage automatique.

 

Selon le rapport, le manque d'eau potable réduit la croissance économique d'un tiers. Ses auteurs demandent que l'on accorde, aux plans mondial, national et local, une attention immédiate à ces dangers qui menacent aussi bien les pays développés que les pays en développement.

 

L'eau est un facteur essentiel de croissance économique. La détérioration de la qualité de l'eau entrave la croissance économique, aggrave les problèmes sanitaires, réduit la production de denrées alimentaires et exacerbe la pauvreté dans de nombreux pays" constate David Malpass, président du Groupe de la Banque mondiale.

 

L'azote est l'une des causes principales de la mauvaise qualité de l'eau : répandu sous forme d'engrais sur les terres agricoles, il finit sa course dans les rivières, les lacs et les océans où il se transforme en nitrates.

 

Le rapport constate aussi que les rendements agricoles diminuent sous l'effet de l'augmentation de la salinité de l'eau et des sols résultant de sécheresses plus intenses, d'ondes de tempête et de l'accroissement de l'extraction d'eau. La quantité de nourriture que l'humanité perd chaque année à cause des eaux salées permettrait de nourrir 170 millions de personnes.

 

"Les pouvoirs publics doivent prendre d'urgence des mesures pour lutter contre la pollution de l'eau de sorte que les pays puissent croître plus rapidement de manière équitable et durable sur le plan environnemental" souligne M. Malpass.

 

Le rapport recommande aux pays de prendre diverses mesures pour améliorer la qualité de l'eau : politiques et normes environnementales; évaluation exacte des charges polluantes; systèmes efficaces d'application de la réglementation; infrastructures de traitement des eaux facilités par des mesures d'incitation en faveur de l'investissement privé; communication d'informations fiables et exactes aux ménages pour encourager la participation citoyenne.

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/PML/GABON2019

 

 

 

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