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Burundi : Le déficit de la balance commerciale évalué à 14,3% en 2017

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Bujumbura, Burundi, 23 janvier (Infosplusgabon) -  Au cours du troisième trimestre de 2017, le déficit de la balance commerciale s’est accentuée de 14,3% par rapport à la même période en 2016, malgré une augmentation de 19,6% des exportations, contre 15,3% d’importations, lit-on dans le dernier «Bulletin du commerce extérieur de marchandises» de l’Institut des statistiques et des études économiques du Burundi (Isteebu).

 

Les importations par continent étaient largement dominées à 70% par les produits en provenance de l’Asie, notamment les produits pétroliers, les médicaments, les engrais minéraux, ainsi que les voitures de tourisme et autres automobiles, selon la même source.

 

D’autres produits, comme le blé, le ciment, le sucre, les produits laminés en fer et en acier, les postes téléphoniques usagés, les friperies et les cahiers ont été aussi régulièrement importés sur la période considérée.

 

L’Isteebu note toutefois que l’importation du riz a sensiblement augmenté au cours du troisième trimestre de 2017 par rapport à la même période de 2016.

 

L’importation du riz, en 2017, s’évalue à 13,1 milliards de francs burundais (7,4 millions de dollars américains) contre 1,6 milliard de francs (914.285 dollars), soit une augmentation de 724%, selon la même source qui précise que les bénéficiaires principaux de cette importation sont les ministères de la Solidarité nationale et de la Défense.

 

Sur un total des importations de 364,9 milliards de francs burundais (208 millions de dollars américains), l’Asie a fourni des marchandises d’une valeur de 184, 8 milliards de francs burundais (105 millions de dollars), soit 56,6% du total, détaille l’Isteebu.

 

La part des autres continents tels que l’Afrique, l’Europe et l’Amérique a été respectivement de 29%, 16,9% et 3,5%.

 

Quant aux principaux pays d’importation, la Chine vient en tête pour une part de 13,5%, suivie de l’Inde et de la Tanzanie à hauteur respectivement de 12,6% et 9,8%.

 

L’Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis, le Kenya, l’Ouganda et la France interviennent dans des proportions respectives de 8%, 7,9%, 5,6%, 5,3% et 5%.

 

Les pays comme l’Egypte, la Turquie et le Royaume uni apparaissent, quant à eux, comme de nouveaux principaux partenaires commerciaux du Burundi au cours de la même période de 2017.

 

Par zone économique, l’on apprend que le Burundi importe plus des pays de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE/EAC), du Marché commun d’Afrique Australe et Orientale (COMESA) et de l’Union européenne (UE), avec respectivement 21,8%, 16,3% et 15,5% du total des importations.

 

L’Isteebu explique que la part prépondérante de l’EAC est due à la place de choix qu’occupe la Tanzanie dans les échanges commerciaux avec le Burundi.

 

S’agissant des exportations domestiques au troisième trimestre de 2017, elles s’évaluent à 73,3 milliards de francs burundais (41,7 millions de dollars américains) et sont dominées par le café pour un montant de 22,3 milliards de francs (13,1 millions de dollars).

 

L’or a généré 15,5 milliards (8,5 millions de dollars), le thé a rapporté 13,5 milliards de francs (7,7 millions de dollars) contre 4,8 milliards de francs pour le tabac et les produits dérivés (2,7 millions de dollars), 3,9 milliards de francs pour autres minerais que l’or (2,2 millions de dollars) et la bière pour 3,4 milliards de francs (1,9 million de dollars).

 

Par rapport à 2016, les exportations domestiques ont augmenté de 23,2% en termes nominaux, passant de 59,5 milliards de francs burundais (3,4 millions de dollars), à 77,3 milliards de francs (4,4 millions de dollars), en 2017.

 

L’Isteebu explique cette hausse, principalement par l’augmentation des exportations de l’or, du thé, des tabacs et de la bière. Par contre, les ventes de café chutent entre les deux périodes de plus de 20% alors que c’est traditionnellement le principal produit d’exportation au Burundi.

 

Les réexportations au cours de la même période de 2017, évaluées à 2,1 milliards de francs burundais (1,2 million de dollars), sont constituées de machines de toutes sortes, des effets personnels, tels que les chaussures, les articles ménagers, assortiments de voyage, véhicules et autres matériels de transport, les produits pétroliers, les matériels d’emballage pour le transport des biens, les instruments et autres appareils de médecine.

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/AZE/GABON 2018

 

 

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