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Burundi : Introduction de la méthode contraceptive «SAYANA PRESS»

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Bujumbura, Burundi, 27  novembre (Infosplusgabon) - La célébration de la Journée mondiale de la contraception, couplée à celle de la population, a été marquée, mardi, par l’introduction, dans le dispositif contraceptif au Burundi, de «SAYANA PRESS», une nouvelle méthode contraceptive à base de substance injectable, y compris à domicile, par l’intéressée elle-même, a annoncé le ministre de la Santé publique et de la Lutte contre le VIH/SIDA, le Dr Thaddée Ndikumana.

 

 

La dose de SAYANA PRESS est injectable dans la couche de graisse directement sous la peau, dans la partie supérieure et antérieure de la cuisse ou dans l'abdomen tous les 3 mois, a-t-il expliqué.

 

Concernant les effets bénéfiques, SAYANA PRESS agit en empêchant le développement complet d'un ovule et sa libération par les ovaires pendant le cycle menstruel, selon la même source.

 

La «Troisième Enquête Démographique et de Santé au Burundi (EDSB/2016-2017) avait révélé que les implants (94%), suivis des injectables (93%), de la pilule (93%) et du condom masculin (93%) étaient jusque-là les méthodes les plus connues et utilisées par les femmes burundaises.

 

Chez les hommes, c’est de loin, le condom masculin qui a été le plus fréquemment cité (94%). A l’opposé, c’est la pilule du lendemain qui est la méthode la moins connue des femmes et des hommes (49% et 47%) au Burundi.

 

Parmi les femmes de 15-49 ans en union, 29% utilisaient, au moment de l’enquête, une méthode contraceptive dont 23% une méthode moderne et 6% une méthode traditionnelle.

 

Dans la pratique, l’on apprend que parmi les épisodes contraceptifs concernés dans les 5 années précédant l’enquête, 40% ont discontinué dans les 12 mois. Les problèmes liés à la santé et le désir de tomber enceinte étaient les raisons les plus avancées par les femmes pour expliquer cette discontinuité (respectivement 33% et 31%).

 

D’un autre côté, parmi les femmes non en union sexuellement actives, l’enquête a découvert que la prévalence contraceptive était plus élevée (38%) dont 34% utilisaient une méthode moderne et 31% une méthode traditionnelle.

 

S’agissant des progrès, l’utilisation des méthodes contraceptives chez les femmes de 14-49 ans en union libre a augmenté au cours des ces 30 dernières années, passant respectivement de 9%, en 1987, à 22%, en 2010, et à 29%, en 2016-2017, fait savoir la même enquête.

 

Par ailleurs, la prévalence contraceptive moderne augmente généralement avec le nombre d’enfants vivants, de moins 1% parmi les femmes sans enfants à 26% parmi celles en ayant 3-4, puis diminue pour s’établir à 21% parmi celles ayant 5 enfants ou plus.

 

En outre, le niveau d’utilisation de la contraception augmente avec le niveau d’instruction, passant pour les méthodes modernes, de 20% parmi celles sans niveau d’instruction à 25% parmi celles ayant un niveau secondaire ou supérieur.

 

Au cours de l’enquête, des questions sur la connaissance de la période féconde dans le cycle menstruel ont, par ailleurs, été posées aux femmes de 15-49 ans. Les résultats ont montré que 21% savaient situer correctement cette période. Parmi les utilisatrices de la méthode du rythme, cette proportion était de 47%.

 

C’est parmi les femmes les plus jeunes (18% 15-19 ans) que les proportions de celles qui savent situer correctement la période féconde se sont avérées les plus faibles. Dans le groupe d’âge de 20-24 ans, pratiquement un quart de femmes (24%) ont été capables de situer cette période.

 

Au niveau de la démographie, la même enquête révélait que la taille moyenne des ménages au Burundi était de 4,8 personnes. La population burundaise, quant à elle, est en général jeune : 66% ont moins de 25 ans dont 49% ont moins de 15 ans. Les personnes âgées de 65 ans et plus ne représentent que 3%.

 

La pyramide des âges qui présente une base élargie caractérise des populations à fécondité élevée. Comme en 2010, le rapport de masculinité était de 90% au moment de l’enquête. La population active (15-64 ans) représentant 48% de la population totale.

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/AZE/GABON2018

 

 

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