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Congo : La société IFO sommée de se conformer aux normes environnementales dans les prochains mois

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Brazzaville, Congo, 6 août (Infosplusgabon) - La ministre congolaise du Tourisme et de l'Environnement, Arlette Soudan-Nonault, a accordé, mercredi à Ngombé, au nord du pays, trois mois aux responsables de la société Industrie forestière de Ouesso (IFO) pour se conformer aux prescriptions environnementales, lors d’une visite de travail.

 

C'est après avoir reçu les plaintes des ONG et parlementaires que la ministre en charge de l'Environnement s'est rendue sur le terrain pour constater la dégradation des ressources naturelles, causée par la société IFO.

 

Située dans la bourgade de Ngombé, dans la sous-préfecture de Mokéko, à 60 km de Ouesso, chef-lieu du département de la Sangha, la société IFO, avec ses 1.159.642 hectares, exploite les ressources forestières depuis 2001. Elle ne répond pas à certaines dispositions de la loi 1991 sur la protection de l’environnement.

 

La Sangha étant un département vert, regorgeant de nombreuses ressources naturelles, il n’est point besoin de les dégrader, plutôt de concilier l'exploitation et la préservation. La loi exige que lorsqu’une entreprise qui veut s’installer au Congo, doit avoir l’autorisation de mise en concession des ministères de tutelle, certes, mais les textes voudraient aussi que les établissements de classe 1 et de classe 2, soient assujettis. Ceux de classe 1 sont assujettis à une étude d’impact environnemental et social, et ceux de la classe 2 à l’audit environnemental.

 

Arlette Soudan-Nonault a saisi cette occasion pour demander au directeur général de la société IFO de lui présenter le certificat de conformité et lui expliquer pourquoi est-ce que les audits ne sont pas réalisés. Reconnaissant certains manquements, Geffroy Patrick, directeur général de IFO, a indiqué que depuis juin 2019, il est dans la dynamique de régulariser les choses qui n’allaient pas. ‘’ Depuis que je suis arrivé, je me suis mis dans une démarche de régularité. Nous sommes dans une dynamique d’aménagement continu ‘’, , a-t-il dit.

 

L’article 45 de la loi de 1991 stipule que ‘’ lorsqu’une installation rangée dans l’une des deux catégories d’activités classées est exploitée sans l’autorisation requise par la présente loi, le ministre chargé de l’Environnement met l’exploitant en demeure, soit d’en arrêter le fonctionnement, soit de régulariser sa situation en déposant une demande d’autorisation dans les plus brefs délais ‘’.

 

FIN/ INFOSPLUSGABON/PLM/GABON2020

 

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