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La Conférence internationale sur la Libye et l'action menée pour mettre fin à la crise à la Une des journaux

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Tripoli, Libye, 21 septembre (Infosplusgabon) - Les préparatifs pour la tenue de la Conférence internationale sur la Libye prévue en automne prochain à Berlin, en Allemagne sous la supervision des Nations Unies regroupant les pays concernés par la crise libyenne ont figuré à la Une des journaux libyens parus cette semaine et qui se sont également fait l'écho des actions menées par certains pays pour favoriser la recherche d'une solution dans ce pays de l'Afrique du Nord.

 

La presse libyenne s'est intéressée à un large mouvement des ambassadeurs de la Libye à l'étranger avec la nomination de 11 nouveaux diplomates par le président du Conseil présidentiel, Fayez al-Sarraj, suscitant un remous parmi les Libyens, amenant le Haut Conseil d'Etat, une Assemblée consultative, à demander aux organes de contrôle de vérifier la régularité de ces nominations.

 

Le journal Al-Wassat a écrit, dans un article intitulé "Conférence internationale sur la Libye : 4 conditions françaises et un mur de secret allemand", que malgré la situation figée sur le terrain militaire dans la banlieue de la capitale, Tripoli, dans une guerre qui a atteint maintenant son sixième mois, la scène internationale a enregistré un large mouvement cette semaine, pour faire mûrir l’idée de la Conférence internationale, une initiative proposée par la réunion du G7, le mois dernier.

 

Le journal a ajouté, dans ce contexte, que la France s'est engagée dans la grande vague de démarches conduites par l'Allemagne pour convoquer la Conférence internationale sur la Libye, assurant qu'elle a posé quatre conditions préalables à une réconciliation réelle tandis que l'Italie a réitéré ses positions antérieures en faveur des efforts de l'Envoyé de l'ONU, Ghassan Salamé.

 

L'hebdomadaire paraissant au Caire, en Egypte, a précisé que Berlin a ainsi poursuivi ses grandes initiatives en organisant une réunion des représentants des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, de France, d'Italie, d'Egypte, de Russie, de Chine, de Turquie, de l'Union africaine et de la Ligue arabe, ainsi que de l'Envoyé spécial des Nations Unies en Libye, Ghassan Salamé, à l'initiative de la Chancelière allemande, Angela Merkel.

 

 

 

La réunion, qui était entourée d'une barrière de secret, a regroupé "des parties soutenant différentes parties en Libye", a indiqué le journal qui n'a pas révélé les noms des participants, indiquant seulement qu'il s'agissait de "conseillers en politique étrangère pour de nombreux chefs d'État et de gouvernements et hauts responsables de ministères des Affaires étrangères", en plus du conseiller principal en matière de politique étrangère du chancelier allemand, Jan Hecker, et du ministre d'État chargé de la politique du Moyen-Orient auprès du ministère allemand des Affaires étrangères, Andreas Micles.

 

 

 

Al-Wassat a rapporté que le président allemand Frank-Walter Steinmeier a appelé à une initiative tripartite avec l'Italie et la France afin de "prévenir l'érosion de l'Etat libyen", ajoutant qu'il n'a pas précisé quel type d'initiative, ni si son pays accueillera une Conférence internationale sur la crise libyenne, qui devrait se tenir d'ici la fin de l'année.

 

 

 

L'Allemagne insiste pour qu'une Conférence internationale sur la Libye soit organisée, comme l'a révélé, mercredi, son ambassadeur, Oliver Owcza, qui a exprimé son optimisme quant au processus de "mobilisation pour la Conférence".

 

 

 

On rappelle que, lors de son dernier exposé au Conseil de sécurité, le mois dernier, l'Envoyé de l'ONU, Ghassan Salamé, chef de la mission d'Appui en Libye, a proposé un plan en trois étapes pour remédier à la situation actuelle en Libye, à commencer par une trêve nécessitant une désescalade, un accord de cessez-le-feu et une Conférence internationale réunissant les pays concernés par la Libye, suivi immédiatement par un forum libyen des acteurs locaux de la crise. Un plan que le Sommet du G7 a soutenu afin de parvenir à un règlement.

 

 

 

Le journal Afrigatenews, s'est fait l'écho, pour sa part, de la réaction du président du Haut Conseil de l'Etat, un organe consultatif, Khaled Al-Machri, a invité le chef du bureau de l'Audit, le président de l'Autorité de contrôle administratif et le président de la Commission anti-corruption à examiner les décisions du Conseil présidentiel relatives à la nomination de nouveaux ambassadeurs et d'attachés diplomatiques à l'étranger.

 

 

 

Le journal électronique libyen en langue arabe, a indiqué que le Conseil a publié sur sa page officielle sur le réseau social Facebook, dans lequel il a souligné que, eu égard à l'intérêt public et à la controverse suscitée par la décision du Conseil présidentiel de nommer des ambassadeurs, M. Al-Machri a envoyé une correspondance au président de la Cour des comptes, responsable de l'Autorité de contrôle administratif et du président de la Commission anti-corruption, pour réexaminer les décisions du Conseil présidentiel concernant la nomination de nouveaux ambassadeurs et attachés diplomatiques, leur degré de conformité aux lois applicables et les mesures nécessaires pour mettre fin à toute violation partielle.

 

 

 

Le président du Conseil présidentiel, Fayez Al-Sarraj, a récemment pris la décision d'affecter un 11 nouveaux ambassadeurs et des délégués diplomatiques libyens dans deux organisations internationales et neuf pays.

 

 

 

Revenant à la guerre de Tripoli, le journal Al-Wassat a publié des extraits d'un rapport de l'Institut Washington rédigé par l'écrivain spécialisé dans les affaires libyennes, Ben Fishman qui a mis en lumière la guerre de Tripoli, à l'occasion de plus de cinq mois après que les forces du commandement général du maréchal Khalifa Haftar, aient déclenché une opération pour tenter de contrôler la capitale, Tripoli, dans une guerre ayant fait des centaines de morts et de blessés, ainsi que des dizaines de milliers de personnes déplacées.

 

 

 

Le 4 avril, une guerre a éclaté entre les forces armées du commandement général et les forces armées du gouvernement de l'Accord national, alors que de nombreuses forces internes et externes tentent en vain de négocier le cessez-le-feu, selon Ben Fishman, qui a affirmé, cité par le journal, que la meilleure solution pour mettre fin à la guerre à Tripoli est un embargo hermétique sur les armes imposé aux deux parties, alors que les combats drainent le matériel actuellement disponible pour les deux parties.

 

 

 

"Cinq mois après la guerre civile en Libye, la violence se poursuit sans relâche", a-t-il déclaré dans un article repris par Al-Wassat, ajoutant que "depuis que Khalifa Haftar a lancé son assaut à Tripoli en avril dernier, la guerre a fait plus de 1.100 morts et plus de 100.000 personnes déplacées, la nature de l'attaque s'est transformée d'une attaque au sol en général à une attaque basée sur des frappes aériennes menées par un groupe d'anciens avions libyens et de drones importés.

 

FIN/INFOSPLUSGABON/ABR/GABON2019

 

 

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