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Francophonie : Pour la première fois de son histoire, Madagascar accueillera le XVIe sommet en novembre 2016

Par Thierry TENE, Institut Afrique RSE

LIBREVILLE, 24  novembre (Infosplusgabon)  - Quelles seront les retombées concrètes de cette rencontre sur la vie des Malgaches ? Lors de la plénière d’ouverture des activités du vingtième anniversaire du décret de Mise en Compatibilité des Investissements avec l’Environnement (MECIE), organisées du 5 au 7 novembre à Antananarivo (Tana) par l’Office National pour l’Environnement, l’Institut Afrique RSE a proposé aux Autorités Malgaches et aux parties prenantes de positionner Madagascar, comme l’une des références francophones de l’économie durable.

 

La Responsabilité Sociétale des Entreprises et l’économie verte inclusive seraient les deux piliers de cette économie durable. En matière de RSE, le séjour à Tana a permis d’apprécier les nombreuses initiatives et mesurer l’engagement des parties prenantes malgaches.

 Pendant son discours d’inauguration de la rencontre, S.E. Ralava BEBOARIMISA, Ministre de l’Environnement, de l’Ecologie, de la Mer et des Forêts a rappelé la volonté du Gouvernement de soutenir la dynamique de RSE à Madagascar.

 Pendant les travaux Juliard RAKOTOMALALA, Directeur de Développement du Partenariat Ecologique dudit Ministère a précisé les contours du rôle de l’Etat en matière de RSE : Promotion de la Responsabilité Sociétale à partir du Service de Développement du Partenariat avec le Secteur Privé, encadrement avec une législation incitative et valorisation grâce à la labellisation.

 « La RSE devrait être envisagée comme une véritable politique ou une culture entrepreneuriale mettant en avant le principe de la gouvernance saine et équitable ». Les organisations malgaches gagneraient à mettre en œuvre cette suggestion du visionnaire Jean Chrysostome RAKOTOARY, Directeur Général de l’Office National de l’Environnement et cheville ouvrière de la rencontre sur la RSE.

 A l’instar de Lafarge-Holcim, Rio Tinto QMM et du méga projet minier AMBATOVY qui ont présenté leurs initiatives lors du forum, les entreprises malgaches devraient soutenir et accompagner le développement durable de l’Ile dans le cadre d’une économie partagée et inclusive.

 Pas de RSE sans société civile. En plus des ONG et des représentants des communautés locales, les experts sont indispensables.

 Grâce à son article « Semer un futur responsable : le défi africain », il a été lauréat du concours lancé en 2010 par l’ISO lors de la publication de la norme ISO 26 000 sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises. José RAKOTOMANJAKA va continuer à enrichir les réflexions sur la RSE à Madagascar.

Malgré sa très faible responsabilité en termes d’émission de Gaz à Effet de Serre, l’ambition du pays est de réduire ses émissions de GES de l’ordre de 30 MtéqCO2 à l’horizon 2030 par rapport au scénario de référence « Business as Usual ».

Les coûts associés à la mise en œuvre des actions de la CPDN de Madagascar sont estimés à 42 milliards de dollars répartis de la manière suivante : 28,7 milliards de dollars pour l’adaptation, 6,3 pour l’atténuation, 1,7 pour le renforcement des capacités et enfin 5,2 pour le transfert de technologies.

 Dans le domaine de l’énergie, la biodiversité, l’agriculture et les déchets, l’Ile a déjà identifié les projets principaux à mettre en œuvre.

Lors de la COP 21, les Francophones gagneraient à positionner Madagascar comme leur priorité en matière de lutte contre le changement climatique et à accompagner le pays dans sa stratégie d’économie verte inclusive.

 

FIN/INFOSPLUSGABON/MAS/GABON2015

 

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