Bannière

[ Inscrivez-vous ]

Newsletter, Alertes

L'ONU informe le gouvernement libyen d'un nouveau plan sur les alternatives à la détention des migrants

Imprimer PDF

Tripoli, Libye, 8 août (Infosplusgabon) - La Mission d’Appui des Nations unies en Libye (UNSMIL) a annoncé mercredi soir avoir transmis au Gouvernement d’union nationale un nouveau plan pour faire face à la situation des migrants en Libye, notamment des alternatives à la détention dans des centres, en prélude à leur fermeture.

 

 

 

Ce plan a été remis lors d’une réunion tenue par des responsables de l’ONU avec le ministre de l’Intérieur, Fathi Bachagha, au siège du ministère à Tripoli, a précisé l'UNSMIL dans un communiqué.

 

La vice-présidente aux affaires politiques de la mission onusienne, Stephanie Williams, ainsi que les présidents de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) ont rencontré mercredi le ministre de l'Intérieur, Fathi Bachagha, sur les alternatives à la détention des migrants et des réfugiés, a annoncé l'UNSMIL, précisant qu'un plan des Nations Unies a été soumis à cet égard et est actuellement examiné par le Gouvernement d'union nationale.

 

On rappelle que lors de son briefing début août devant le Conseil de sécurité de l'ONU, l'Envoyé de l'ONU en Libye, Ghassan Salamé, avait annoncé que la mission a élaboré un plan visant la fermeture des centres d'hébergement pour migrants clandestins en Libye, en raison de la détérioration de leurs conditions de vie dans ces endroits.

 

De son côté, le ministère de l'Intérieur du Gouvernement d'union nationale a indiqué que le plan onusien soumis lors d'une réunion de M. Bachagha avec les responsables de l'ONU, prévoit la création d'opportunités d'emploi pour les migrants clandestins sur le marché de travail libyen, ainsi qu'une solution alternative au système de gestion de l'immigration et de la détention, qui font l'objet de pressions internationales.

 

Ont pris part à la réunion, la chef adjointe de la Mission d'Appui des Nations Unies en Libye (UNSMIL), Stephanie Williams, le chef du HCR, John Paul, le chef de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Libye, Otman al-Bilbissi, le responsable d'OCHA, Aziz Zarbout et le vice-ministre de l'Intérieur pour les affaires d'immigration clandestine, Mohamed al-Chaibani.

 

Pays à la fois de transit et de migration, la Libye est confrontée ces dernières années à un flux important de migrants clandestins estimé à 600.000 dont 5.800 dans des centres de détention, selon l'OIM qui précise que 3.800 d'entre eux se trouvent dans des centres situés dans des zones de combats armés.

 

Notons que les combats armés, qui se déroulent depuis le 4 avril près de Tripoli, ont favorisé l'accroissement du phénomène de l'immigration clandestine qui s'est manifesté par la multiplication des naufrages meurtriers dont celui dans lequel plus de 100 migrants ont péri au large de la Libye.

 

Le 2 juillet, une frappe aérienne contre un centre d'hébergement de migrants clandestins à Tajoura, banlieue Est de Tripoli, a tué 53 migrants et blessé 130 autres. Une situation qui a soulevé un tollé au niveau international, réclamant la fermeture des centres de détention de migrants en Libye.

 

Le ministère de l'Intérieur du Gouvernement d'union nationale a annoncé début août la fermeture des principaux centres d'accueil pour migrants clandestins dans les villes de Misrata, Tajoura et Khoms et de rapatrier leurs résidents vers leurs pays d'origine.

 

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/MOP/GABON2019

 

 

 

 

© Copyright Infosplusgabon

Qui est en ligne!

Nous avons 3825 invités en ligne

Publicité

Liaisons Représentées:
Bannière
Bannière

Newsflash