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Le président nigérian rencontre les responsables de la sécurité après les affrontements d'Abuja

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Abuja, Nigeria, 23 juillet (Infosplusgabon) - Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, s'est réuni lundi avec les responsables de la sécurité du pays, au palais présidentiel, suite aux affrontements d'Abuja entre des membres du Mouvement islamique du Nigeria (IMN), également connu sous le nom de Shi'ite et la Police dans lesquels, un officier supérieur de Police a été tué, a-t-on  appris de source officielle.

 

 

Au cours des affrontements, des biens appartenant au gouvernement ont été incendiés, tandis que des journalistes et d'autres personnes ont été agressées ou blessées.

 

L'IMN a annoncé dans un communiqué que 11 personnes ont été tuées et au moins 30 autres grièvement blessées lors de la "manifestation de protestation pour exiger la libération de Zakzaky dans le Territoire de la capitale fédérale (FCT), Abuja".

 

L'IMN a indiqué que les manifestations étaient une réaction au mépris du gouvernement pour le verdict prononcé par la Haute Cour fédérale d'Abuja et le tribunal de la CEDEAO, notamment, ordonnant la libération d'el-Zakzaky, alors en "garde-à-vue".

 

Ibrahim Musa, président du Forum des médias du Mouvement islamique au Nigeria, a déclaré que: "les problèmes ont commencé lorsque la Police a empêché au groupe, qui manifestait pacifiquement, de se rendre au siège du gouvernement fédéral".

 

''Beaucoup de personnes ont été abattues, mais pour l’instant, nous ne pouvons confirmer que 11 morts et plusieurs sont blessées, mais ce chiffre s'élève à 30 pour l'instant. Bien que nous sachions que les forces de sécurité sont en train de débarrasser les rues des cadavres''.

 

''Même si certaines personnes grièvement blessées ont été acheminées au Centre hospitalier universitaire d'Abuja à Gwagwalada, la Police s'y est rendue et a emmené environ 11 personnes sur lesquelles, elle a tiré pendant la manifestation. Nous contestons fermement l'affirmation de la Police selon laquelle, les manifestants leur ont tiré dessus, car nous ne portons pas d'armes depuis 2015, début de nos marches".

 

"Ce sont, également, les policiers qui ont tiré sur le reporter de Channel TV, ce qui indique que de nombreux innocents se sont fait tirer dessus par la Police, y compris certains des leurs. En cette ère des réseaux sociaux, la brutalité affichée par la Police aujourd'hui a été capturée avec des images montrant ses éléments en train de mettre le feu et des vidéos les montrant en train d'évacuer leurs victimes".

 

Des reportages ont montré qu'un journaliste d'une chaîne de télévision privée nationale, Channels TV, avait été touché à l'estomac par une balle perdue et avait été transporté à l'hôpital.

 

Plusieurs voitures et propriétés ont, également, été incendiées par les manifestants violents.

 

Les manifestants ont été incités à manifester violemment en réponse à la mort de plusieurs de leurs membres tués ou récemment arrêtés par les forces de sécurité à Abuja parce qu'ils manifestaient pacifiquement pour demander la libération de leur dirigeant, Shiek Ibrahim el Zakzaky.

 

Plus précisément, les chiites exigent la libération de leur chef, Sheik Ibraheem El-Zakzaky, que le gouvernement fédéral maintient en détention depuis décembre 2015, en dépit de plusieurs ordonnances judiciaires en faveur de sa libération.

 

La manifestation, qui avait commencé depuis le quartier Wuse de la ville, a été interrompue par des policiers armés qui avaient barré la route qui menait à la zone des Trois Armes qui mène au palais présidentiel, à l'Assemblée nationale et à la Cour suprême.

 

Les chiites ont attaqué tous les aspects de la gouvernance, y compris les postes de contrôle de la Police aux carrefours, les véhicules et les structures solides vulnérables.

 

Au complexe du gouvernement fédéral, ils ont incendié l'avant-poste d'urgence des pompiers et des accidents du service fédéral de lutte contre les incendies et mis le feu à deux camions-citernes, entre autres équipements.

 

Ils ont, également, détruit tous les postes de Police et brisé les pare-brises de tous les véhicules du gouvernement qu’ils ont rencontrés.

 

Le chaos créé par les attaques a obligé les agents de Police de la circulation et les policiers réguliers du secteur à prendre la fuite.

 

Il a fallu un certain temps avant que le commandement de la Police de la FCT ne puisse mobiliser des renforts, ce qui a dispersé les équipes de Police dans plusieurs quartiers d’Abuja, arrêtant ainsi toute personne soupçonnée d’être un membre chiite.

 

Des balles réelles ont été tirées sur les manifestants, alors qu'ils se dirigeaient vers Eagle Square, provoquant des troubles et un chaos dans la région.

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/OOR/GABON2019

 

 

 

 

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