Bannière

[ Inscrivez-vous ]

Newsletter, Alertes

Plusieurs organisations demandent le maintien des sanctions contre des responsables congolais

Imprimer PDF

Paris, France, 8 décembre (Infosplusgabon) - La Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) et des organisations partenaires congolaises ont appelé l’Union européenne à maintenir les sanctions individuelles contre 16 hauts responsables congolais, estimant que la répression brutale des voix dissidentes continuait dans ce pays, à trois semaines des échéances électorales du 23 décembre.

 

 

"Alors que les ambassadeurs des pays membres de l’Union européenne doivent discuter de la situation en RDC lors du prochain Comité politique et de sécurité des 11 et 12 décembre 2018, nos organisations renouvellent leur appel à l’Union européenne et à ses États membres à renouveler les sanctions (gel des avoirs et des visas) prises contre 16 officiels congolais", ont indiqué la FIDH et ses organisations partenaires congolaises, que sont l’Association africaine des droits de l’homme (ASADHO), la Ligue des Electeurs (LE) et le Groupe Lotus des ONG dans un communiqué.

 

En décembre 2016 et mai 2017, rappelle-t-on, des sanctions avaient été prises contre des responsables congolais, en raison du rôle qu’ils avaient pu jouer en planifiant, dirigeant ou commettant des actes constitutifs de graves violations des droits humains, lesquels empêchent que des solutions politiques soient trouvées pour permettre la tenue des élections consensuelles et pacifiques en RDC, ont justifié ces ONG.

 

"Par ces sanctions, l’UE et ses États membres avaient envoyé un message fort aux autorités congolaises et s’impliquaient positivement dans la crise politique et le processus électoral. L’accord de la Saint Sylvestre de décembre 2016, tout comme le renoncement du président Kabila à se présenter à un troisième mandat, ne doivent rien au hasard, mais sont bien le résultat de la combinaison de pressions internes et externes. Parmi celles-ci, les sanctions ciblées ont joué un rôle clef", ont expliqué les organisations signataires du communiqué.

 

C’est ainsi que les ONG ont ajouté qu’à cette étape du processus électoral, alléger les sanctions serait donc particulièrement malvenu car, estiment-elles, les sanctions ciblées demeurent un des leviers les plus efficaces à la disposition de l’Union européenne, laquelle doit ainsi montrer son soutien aux aspirations démocratiques des citoyens congolais.

 

FIN/INFOSPLUSGABONMKJ/GABON2018

 

 

© Copyright Infosplusgabon

Qui est en ligne!

Nous avons 3800 invités en ligne

Publicité

Liaisons Représentées:
Bannière
Bannière

Newsflash