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Gabon : Le président Ali quitte Ryad pour Rabat, au Maroc ce mercredi

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LIBREVILLE, 28  novembre (Infosplusgabon) -  Le  président  Ali Bongo Ondimba, hospitalisé depuis le 24 octobre à l’hôpital du Roi Fayçal de Ryad, en Arabie Saoudite,  va  poursuivre  sa convalescence à  Rabat, au Maroc,   a  annoncé  ce  mercredi le gouvernement via un communiqué.

 

 

« C’est dans ce pays ami qu’il a choisi de poursuivre sa convalescence et son repos. Le gouvernement gabonais remercie le Roi Mohammed VI et le peuple frère du Maroc d’avoir bien voulu accepter d’accueillir le président Ali Bongo Ondimba », poursuit le communiqué signé du ministre de  la  Communication, Guy Bertrand Mapangou.

 

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En effet,  le chef de l’Etat gabonais avait été  hospitalisé  un  peu  plus  d’un  mois à  Ryad quelques  jours après  sa participation au XVIIe  sommet de  la  Francophonie à  Erevan,  en Arménie.  Etrangement,  c’est  la première dame,  Sylvia Bongo Ondimba, qui mardi,  a  publié la première l’information  sur le départ de  Ryad  de  son  époux sur  sa  page  facebook.



 

«  (‘…). Ce  transfert d’Arabie Saoudite vers  le  Maroc a  été rendu  possible grâce  à la  rapide amélioration de l’état de  santé du président qui  vous  remercie pour  vos  très  nombreux témoignages d’affection et de soutien. Son Excellence le  président de  la  République,  le  chef de l’Etat  gabonais, Ali Bongo Ondimba,  mon  époux,  compte mettre à profit cette  brève période de convalescence pour  recouvrer ses  pleines  capacités physiques, ainsi que pour travailler sur les  dossiers les  plus  prioritaires pour notre pays,  le Gabon (…) ».

 

 

Au Gabon, la presse locale,  notamment  privée,  enrichie par des  informations  incohérentes  disséminées sur les  réseaux  sociaux,  a  profité de  la   faible  réactivité du  gouvernement  gabonais   qui  tardait ou  plutôt  ne  désirait  pas communiquer  sur  la  santé du  chef de  l’Etat,  pour se  faire des  choux  gras.

 

« Erreur  gouvernementale !  »,  s’exclamèrent les  partis  politiques de  l’opposition suivies des  réactions de la  société  civile  puis  de  celles des  partis de  la  majorité,  proches du Parti  démocratique  gabonais (PDG-au  pouvoir).

 

Ces  derniers avaient envisagé  le pire et avaient  sommé  le gouvernement à  publier  régulièrement   un  bulletin de  santé du  numéro  un gabonais  comme cela se   fait dans  les autres  pays.

 

Poussée  par  le  doute d’une  transition que  souhaitaient  le  plus  grand  nombre avec la  prestation de serment de la  Présidente du Sénat,  Lucie Milebou Aubusson,   comme  le  stipule  la Constitution en son article  13,  la  Cour Constitutionnelle ne  s’est  pas   pressée de  constater  la  vacance  du  pouvoir  ou  précisément de « dire si le  chef de  l’Etat gabonais  disposait encore de toutes  ses  capacités   pour  diriger  le pays.

 

La  présidente de  la  Cour  Constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsuo, belle   mère du  président,  a  été   critiquée  par  le monde  politique gabonais  de  toute  part  l’accusant de   vouloir  préserver les  intérêts du  clan  Bongo.



Sous  la pression, elle a ,  unilatéralement  réaménagé   un  passage de  la  Constitution pour  permettre au  Vice-Président de  président de  la  République,  Pierre  Claver  Maganga  Moussavou,  de présider  un Conseil des ministres  le  16 novembre dernier, alors que  cette  alternative  ne  serait pas  prévue  dans la Constitution gabonaise.

 

C’est pourtant  le  rôle des  députés et des  sénateurs de  voter  les lois qui sont  par la suite  promulguées  par le président de  la  République  ou encore  par  Référendum que  la  Constitution  devrait être modifiée, ont  rappelé plusieurs  leaders de partis  politiques issus de l’opposition, inquiets sur la tournure  prise par les évènements.

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/NKO/GABON2018

 

 

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