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Côte d'Ivoire : L'utilisation des méthodes modernes de contraception en progression rapide en Afrique (rapport)

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Abidjan, Côte d"Ivoire, 14 novembre (Infosplusgabon) - Un nouveau rapport du Partenariat mondial, Family Planning 2020 (FP2020) sur la planification familiale dans les 69 pays les plus pauvres du monde publié, lundi, révèle que c'est en Afrique que l'utilisation de la contraception augmente le plus rapidement, avec 24% de femmes en âge de procréer qui utilisent désormais des méthodes modernes.

 

 

Le rapport titré “FP2020 : Catalyzing Collaboration” montre que dans les 69 pays étudiés à l'échelle mondiale, les femmes et les jeunes filles sont plus nombreuses que jamais à faire le choix volontaire d'utiliser la contraception dans leur vie quotidienne.

 

De plus, il note que les gouvernements des pays donnent la priorité aux programmes de planification familiale en tant qu'élément essentiel de leurs stratégies de développement.

 

Dans tous les pays africains étudiés dans le rapport, le besoin non satisfait en termes de contraception moderne chez les femmes mariées en âge de procréer a universellement diminué depuis 2012.

 

Ainsi, en Afrique de l'Est et Australe, 63% de la demande de contraception moderne a été satisfaite en 2018, contre 54% en 2012. En Afrique centrale, 27% de la demande a été satisfaite en 2018 contre 21% en 2012.

 

Enfin, en Afrique de l'Ouest, 38% de la demande a été satisfaite en 2018, contre 32% en 2012.

 

Le rapport montre, d'autre part, que plus de 317 millions de femmes et de jeunes filles choisissent actuellement d'utiliser une méthode de contraception moderne.

 

Cela représente 46 millions d'utilisatrices supplémentaires par rapport à 2012, l’année du lancement du FP2020, et 30% de plus que la tendance historique.

 

Entre juillet 2017 et juillet 2018, l'utilisation de la contraception moderne a empêché plus de 119 millions de grossesses non désirées, 20 millions d'avortements pratiqués dans de mauvaises conditions et 137 000 décès maternels.

 

“Les femmes représentent la moitié de la population mondiale, et il ne peut y avoir de population en bonne santé dans le monde ou en Afrique sans soins de santé reproductive. Alors que nous continuons à construire le cadre de la couverture sanitaire universelle, nous devons veiller à ce que toutes les femmes et les jeunes filles aient accès à une contraception complète, gratuite et volontaire”, a déclaré la directrice générale du FP2020, Beth Schlachter.

 

Le rapport se penche également sur comment un meilleur accès au planning familial peut générer un puissant “dividende démographique” susceptible de contribuer à transformer les économies, à mesure que les taux de natalité chutent et que le ratio entre adultes et enfants à charge augmente.

 

“Le planning familial émancipe les femmes, et l'émancipation des femmes est une dynamique économique qui leur permet de s'intégrer dans la population active, créer leur propre entreprise et investir dans leur communauté. Cela déclenche un effet de ricochet qui génère de grands avantages pour l'ensemble de la société et qui favorise la productivité, la prospérité et la durabilité”, a ajouté Mme Schlachter.

 

Il est intéressant de noter que si les femmes pouvaient participer à l'économie au même niveau que les hommes, cela ajouterait quelque 28 mille milliards de dollars au Produit intérieur brut (PIB) mondial à l'horizon 2025, selon le McKinsey Global Institute.

 

Le rapport révèle également qu'après deux ans de déclin, le financement mondial des donateurs pour le planning familial est en pleine reprise et a augmenté de 6% depuis 2016.

 

En 2017, les dons bilatéraux ont été dominés par les États-Unis (488,7 millions de dollars, soit 38% de l'ensemble du financement bilatéral mondial), suivis par le Royaume-Uni (282,4 millions de dollars, soit 22%), les Pays-Bas (197 millions de dollars, soit 16%) et la Suède (109,2 millions de dollars, soit 9%).

 

Parmi les pays africains, les dépenses publiques nationales en termes de planification familiale en 2016 ont été dominées par l'Éthiopie (21 millions de dollars), le Kenya (19 millions de dollars) et le Zimbabwe (18,1 millions de dollars).

 

Le rapport souligne que si les progrès accomplis ces dernières années en termes de planification familiale ont été impressionnants, il reste encore beaucoup de travail à faire et la collaboration intersectorielle joue un rôle de plus en plus important.

 

Par exemple, le rapport évoque de nouveaux partenariats novateurs avec des groupes confessionnels où les dirigeants de nombreuses régions du monde exercent une influence sociale importante et où des discussions sur des sujets culturels sensibles ont souvent lieu.

 

Le FP2020 est un partenariat mondial de premier plan qui soutient le droit des femmes et des jeunes filles de décider - librement et pour elles-mêmes - si, quand et combien d'enfants elles souhaitent avoir.

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/OOO/GABON2018

 

 

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