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Des réformes sont menées dans le secteur de l’eau et de l’assainissement au Congo, selon l’UNICEF

Brazzaville, Congo, 10 novembre (Infosplusgabon) - La représentante de l’UNICEF au Congo, Micaela Marques De Sousa, a affirmé, jeudi à Brazzaville, qu’au Congo, le volet eau, assainissement et hygiène faisait preuve d’un dynamisme et d’attention, à l’occasion du dialogue multisectoriel sur l’accès à l’eau potable.

 

 

‘’ Au Congo, d’énormes efforts avaient été consentis pour améliorer et faire valoir ce droit qui fait partie des objectifs de développement durable (ODD) dont l’ODD6 qui vise à garantir l’accès de tous à l’eau, à l’assainissement et à assurer une gestion durable des ressources en eau ‘’, a déclaré, Micaela Marques De Sousa.

 

De son côté, le directeur de cabinet du ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Yannick Nkodia, a notifié que le taux d’accès à l’eau potable était élevé en milieu rural et semi-urbain, soit 27 % en 2014 pour 47% en 2015, lors d’un exposé sur les derniers résultats d’évaluation des récents programmes nationaux de développement. ‘’ En milieu urbain, il est passé de 52 % en 2014 à 66 % en 2015 ‘’, a-t-il précisé.

 

Yannick Nkodia a reconnu que malgré les lourds investissements consentis par l’Etat au cours de la dernière décennie, d’importants défis restent à relever. Il a expliqué qu’en milieu rural, 68% des ouvrages hydrauliques n’étaient plus fonctionnels, avec un taux d’accès à l’eau potable qui avait baissé de 17 points de base.

 

Il a ajouté que dans le domaine de l’assainissement, 27% des ménages vivaient dans le système commode d’évacuation des ordures ménagères et que 10 % de ménages seulement utilisaient un système approprié des eaux usées. Mais la défécation à l’air libre touchait en moyenne 20% des ménages. D’où, 78% des eaux stockées dans les ménages avaient une contamination d’origine fécale, selon les MICS 2015.

 

En milieu urbain, il a évoqué la capacité de production des installations qui demeure encore faible. Ce qui justifie la valeur stagnante du taux d’accès à l’eau potable en 2017.

 

Les participants sont invités à élaborer des recommandations clés, car ce dialogue permettra de consolider et de définir des priorités stratégiques des nouveaux programmes de coopération notamment dans les agences du système des Nations unies en vue de sécuriser la question de l’eau et d’assainir l’environnement.

 

FIN/INFOSPLUSGABONMOP/GABON2018

 

 

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