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Le Premier ministre malien invite les populations de Tenenkou au centre du Mali à soutenir le gouvernement dans la lutte contre les terroristes

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BAMAKO, 15  octobre (Infosplusgabon) - En visite samedi dans la cercle de Ténenkou, épicentre de l'insécurité  dans la région de Mopti, au centre du Mali, le Premier ministre malien, Soumeylou Boubèye Maiga, a invité les populations à jouer pleinement leur partition dans la lutte contre les terroristes qui ne sont porteurs d'aucune solution, ni de projet politique de progrès, rappelant que l’Etat ne peut servir de manière satisfaisante sans le concours des populations, notamment dans la lutte engagée pour vaincre l’insécurité, a-t-on  appris dimanche,  auprès de la Cellule de Communication de la Primature.



Plusieurs localités du centre du Mali sont en proie à de fréquentes attaques terroristes qui freinent tout développement, notamment la réalisation des services sociaux de base. Des centaines d'écoles demeurent fermées et des agents de l'Etat brillent par leur absence à plusieurs endroits de ces parties du pays.

Après avoir rendu hommage aux agents de l’Etat, "pour leur sacerdoce", il a annoncé qu’au courant du premier semestre de l’année 2019, l’Etat va engager des investissements destinés à améliorer les conditions de travail des préfets, sous-préfets et magistrats dans les zones frontalières, notamment en les dotant de moyens de travail, de moyens roulants et de logements sécurisés.

S’exprimant publiquement pour la première fois sur la grève des magistrats depuis la prise par le gouvernement du décret de réquisition, Soumeylou Boubèye Maiga a affirmé que les défis auxquels le pays est confronté exigent de chacun le don de soi et le sacrifice; reconnaissant que le droit de grève n’exclut pas l’obligation du service minimum, le décret de réquisition vise à assurer le droit constitutionnel d’assurer la continuité du service public de la justice.

L’Etat d’urgence, a-t-il souligné, autorise pleinement le recours qui a été fait à la réquisition des grévistes à partir du moment où leur objectif était de prendre le pays en otage. Il a toutefois dit que l’Etat respectera tous ses engagements, y compris l’augmentation de 10% des salaires des magistrats.

Il a annoncé que l’Etat procédera, la semaine prochaine, à une évaluation de la réquisition faite aux magistrats, et n’exclut pas de saisir le Conseil Supérieur de la Magistrature pour toutes les conséquences de droit qui pourraient en découler, notamment en termes de mobilité du personnel.

"L’effort national déjà consenti au profit des magistrats ne permet pas au gouvernement dans l'immédiat d’envisager des mesures financières supplémentaires, par souci de ne pas porter atteinte à l’équilibre global sur lequel reposent les finances publiques", a -t- indiqué, tout en annonçant au passage, la convocation par son gouvernement d' une conférence sociale entre décembre 2018 et janvier 2019 sur la question des salaires pour des solutions durables, équitables et soutenables, dans le souci d’une gestion globale des rémunérations.

Depuis le 25 septembre, les syndicats de la magistrature observent une grève  illimitée pour réclamer une majoration d'une gille salariale et la sécurisation de toutes les juridictions du pays.

Les deux syndicats ont récusé mardi dernier un décret pris par le gouvernement réquisitionnant les magistrats pour le service minimum, demandent la poursuite de la grève et exigent la démission du Premier ministre et deux membres de son gouvernement, rappelle-t-on.

 



FIN/INFOSPLUSGABON/BSM/GABON 2018



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